• ORIENT

    ORIENT

     

     

    Dans ma mémoire j’ai entassé de l’or...

     

    L’Orient...

     

    L’Orient m’émerveille...

     

    L’eau riant des mers veille, sur des plages sableuses auréolées d’azur.

    Elle est Morte, elle est Rouge ou Méditerranée, elle est mère des échanges avec l’étranger. Quelques brumes de chaleur estompent les détails de ruines alanguies dont les colonnes rosées se laissent caresser par les rayons obliques d’un soleil déclinant; et les pierres s'enflamment au brasier du couchant.

     

    ORIENT

     

    Dans le désert de sable hérissé de rochers, le lent balancement des chameaux se déplace, jusqu’à des camps bédouins dont se perdent les traces.

    Et la chaleur appuie le poids de sa fournaise sur les choses et les êtres qu’une ombre fraîche apaise.

    Le temps se pétrifie, la vie a commencé depuis des millénaires au bord des fleuves mythiques qui abreuvent cette terre. 

     

    ORIENT

     

    L’Orient m’émerveille...

     

    Aux rayons de verre mêlent leurs effluves enivrantes, les épices agencées en pyramides fines et les onguents versés dans des flacons opaques.

     

    Les souks se succèdent: cuirs et vanneries, les cuivres, les soieries et la savonnerie.

    Odeurs dont la puissance parfois nous insupporte, senteurs dont la douceur au rêve nous emporte.

     

    ORIENT

     

    Et la flânerie aussi, fait partie du décor...

    Du hammam embué où transpirent les corps jusqu’au café voisin où fume un narguilé, la cardamone embaume le kawa ou le thé.

    Le marchandage est roi aux étals des marchands et il est réussi quand chacun est gagnant.

    L’accueil est engageant, les sourires chaleureux, on est partout chez soi et l’on se sent heureux.

     

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    ORIENT

     

    L’Orient m’émerveille...

     

     

     

    L’or ayant des merveilles en bijoux transformé.

     

    Sous les voiles pudiques de lourds anneaux scintillent.

    Des ceintures de pièces nombreuses tintinnabulent aux hanches des danseuses lascives qui ondulent au son si lancinant des instruments nomades.

     

     

     

     

     

     

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    Et le rythme vous prend au delà des entrailles et vous emporte au coeur d’un passé prestigieux dont notre destin intime découle mystérieux.

     

    Les villes ne dorment pas, grouillant de vies sans fin.

     

     

    Dans les ruelles pavées, étroites et obscures, des palais merveilleux succèdent aux masures...

     

     

      

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    et dans les carrefours où se mêlent les gens, une fontaine coule sa cascade d’argent.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis,

    lorsque sur les toits le voile du soir tombe, les chants des muezzins s'appellent et se répondent.

     
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    Images et texte Kallispera -  Avril 2010
     
     
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