• 20070813083521 ruelle de nuit tb2

    Déjà la nuit qui tombe dépose son velours noir

    Sur les êtres et les choses,

    Allumant ses étoiles en gerbes scintillantes

    Dans l'été finissant...

    Et le passant qui va, ombre parmi les ombres

    Qui dansent et s'évaporent

    Accroche son regard aux millions d'étincelles.

     

    Déjà la nuit étouffe sous sa chape de brume

    Les plaintes, les murmures,

    Les bruissements fragiles qui s'éteignent un à un

    Dans l'épaisse pénombre...

    Et le passant qui va muet parmi les ombres

    Qui dansent et s'évaporent

    s'emplit de ce silence coulant dans les rues basses.


    Déjà la nuit répand le songe et le mystère

    De l'inconnu pervers

    Dans les esprits inquiets pétris d'incertitudes,

    De doutes et d'ignorance...

    Et le passant se fige, statue parmi les ombres

    Qui meurent et s'évaporent

    Le corps paralysé, le coeur transi d'effroi.


    Et puis la nuit s'efface, l'aurore dépose un doigt

    Sur les boutons de rose,

    Les rayons du soleil comme des chevaux fous

    Viendront dans les ruelles,

    Et le passant ira chassant toutes les ombres

    Qui hantent son esprit

    Espérant tout le jour retrouver son amour...

    Kallispera    Juillet 2008

     

     

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